Hôtel de ville de Compiègne

L'Hôtel de ville de Compiègne abrite la mairie, l'office de tourisme et l'Agglomération de la Région de Compiègne. L'imposant édifice demeure exemplaire de l'architecture civile flamboyante des premières décennies du XVIe siècle et des restaurations poussées du XIXe siècle.

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Un style gothique flamboyant
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L’Hôtel de ville de Compiègne se trouve au même emplacement depuis 1367. Un beffroi avait sans doute été érigé au moment de l’obtention de la charte de la commune en 1153. Au XVe siècle, le beffroi menace ruine, et un nouvel Hôtel de ville est donc construit de 1500 à 1530. D’un style gothique flamboyant, à l’orée de la Renaissance, l’édifice est le symbole de la puissance bourgeoise avec son beffroi qui se dresse en rival des clochers des églises.

La Révolution a eu raison des décors extérieurs et intérieurs. Mais l’on doit l’élégance actuelle aux restaurations du XIXe siècle. Compiègne est alors de nouveau une ville impériale, Napoléon III étant fréquemment présent. L’Hôtel de ville regagne alors de sa superbe grâce aux architectes Aymar Verdier, puis Auguste Lafollye, sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc à qui l’on doit la majesté du château de Pierrefonds.

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Hôtel de ville de CompiègneHôtel de ville de Compiègne
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Les Picantins
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En frappant les cloches du beffroi avec leurs marteaux ils « piquent le temps », ce qui est devenu, en patois picard, « picantins ». Les 3 personnages emblématiques condamnés à « piquer le temps » représentent les trois ennemis de la France : l’Anglais (nommé Langlois, en rouge), l’Allemand (Lansquenet, en vert) et le Flamand (Flandrin, en bleu).

La 5e génération de personnages est arrivée en 2002, copie conforme de celle placée en 1875. La 3e génération féminine en bois de 1768, dorénavant visible au Musée Vivenel observa la ville durant 107 ans. Leur mécanisme est entretenu par un horloger spécialisé, il permet de faire retentir tous les quarts d’heure un son bien connu des Compiégnois.

Leur sonnerie est complétée par une des plus anciennes cloches connues : la Bancloque fabriquée en 1303. D’une hauteur d’1,35 m, elle a été placée en 1319 dans le clocher de Saint-Jacques, avant de regagner le nouveau beffroi en 1517.

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Les Picantins de l'hôtel de ville de CompiègneLes Picantins de l'hôtel de ville de Compiègne
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Les armoiries de la ville de Compiègne
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Supposées attribuées à Compiègne pour son aide au Roi Philippe Auguste lors de la bataille de Bouvines (1214), les armes sont d’argent avec un lion d’azur couronné. Par la suite, elles furent encadrées d’un couple de sauvages, symbolisant le lien de la ville avec la nature (l’Oise et la forêt). Les couleurs de Compiègne furent longtemps le gris ou argent et le violet royal ou pourpre qui, à partir du XVIIIe siècle vira au bleu. En 1930, à l’occasion des Fêtes Jeanne d’Arc, le Maire remplaça le gris par le jaune. La devise en latin signifie « Au roi et au royaume la plus fidèle ».

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Armoiries de la ville de CompiègneArmoiries de la ville de Compiègne
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L'Hôtel de ville de Compiègne vous ouvre ses portes !

Brochure de présentation de l'Hôtel de ville de Compiègne

Découvrez notamment la salle du Conseil, la salle des pas perdus, le bureau du Maire, la salle des commissions, la salle des mariages et les salons d'honneur.

L'Hôtel de ville de Compiègne

Hôtel de ville de Compiègneaccueil@mairie-compiegne.fr03 44 40 72 00

Place de l’Hôtel de Ville
60200Compiègne
France

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